Au moment où le mouvement dans les rangs de la magistrature se poursuit, les magistrats ont organisé un sit-in devant la Cour suprême en signe de protestation contre ce
mouvement qu'ils jugent «illégal» et surtout, ils dénoncent les scènes de violence à la
cour d'Oran.
Adéfaut d'une issue au conflit qui oppose le ministère de la Justice et les magistrats, le bras de fer entre les deux parties se durcit surtout après l'intervention des forces de l'ordre à la cour d'Oran. Hier encore, ils étaient des dizaines à observer un sit-in devant la Cour suprême pour exiger «l'indépendance de la justice» et surtout le départ du ministre Belkacem Zeghmati. Ce mouvement de protestation s'est tenu au moment où des nouveaux magistrats sont installés dans leur poste. Les magistrats vêtus de leurs robes, scandaient: «Adala horra democratiya !» (Justice libre et démocratique), «Je suis un juge, pas un corrompu !». Ils ont commencé à se regrouper dès 9h30, en bas de l'imposant siège de la Cour suprême, situé sur les hauteurs d'Alger, à El Biar. Ils ont exprimé leur colère contre le ministre de la Justice. Mabrouk Issaâd, président du SNM, a déclaré : «Ces rassemblements sont historiques et sont dus à la situation dans laquelle se trouve le pouvoir judiciaire. Nous n'avons pas trouvé d'autres solutions que la grève. Lorsque le partenaire impose son avis, les modes d'expression radicale s'imposent» «Nous avons tenu une réunion mardi dernier avec le ministre de la Justice, mais sans résultat. Nous sommes prêts à toute solution qui préservera la dignité des magistrats», a déclaré Mabrouk Issaâd. Avant-hier, les forces de l'ordre sont intervenues suite à une tentative d'empêchement de l'ouverture de la session criminelle. Les magistrats de la cour d'Oran en grève se sont rassemblés dimanche dans l'enceinte même de la cour, reprenant des slogans propres à leur corporation et tentant d'empêcher l'ouverture de la session criminelle, avant l'intervention des forces de l'ordre. Au cours de ce rassemblement, les magistrats protestataires ont tenté d'empêcher l'ouverture de la session criminelle qui devait avoir lieu dans la matinée, nécessitant l'intervention de la Gendarmerie nationale dont les forces ont été dépêchées à la cour d'Oran. Des échauffourées s'en sont suivies. A écouter les déclarations des deux parties, le conflit risque d'atteindre le pourrissement. Depuis le début du mouvement des juges, le 27 octobre dernier, le ministère avait déjà accusé les magistrats d'enfreindre la loi en leur rappelant que le statut qui régit la fonction interdit aux juges de recourir à la grève comme moyen de revendication. Un haut responsable du ministère à même qualifié la grève de «désobéissance» et de «rébellion». Avant-hier, le tribunal administratif de Tipasa a rendu une ordonnance en référé d'heure en heure, déclarant illégale le mouvement de grève annoncé et observé par le Syndicat national des magistrats (SNM) sans notification préalable, ni respect du service minimum, outre l'occupation illégale des postes de travail et l'atteinte à la liberté de travail. Pour trouver une solution à cette crise, le président du Conseil national des droits de l'homme (Cndh), Bouzid Lazhari, a reçu au siège du Conseil, le président du Syndicat national des magistrats, Issaâd Mabrouk. Le président du Cndh a promis à la délégation de transmettre aux autorités concernées ses propositions visant à résoudre la crise, appelant tout un chacun à faire preuve de haut sens des responsabilités pour aboutir à une solution qui préserve l'intérêt suprême du pays.
Adéfaut d'une issue au conflit qui oppose le ministère de la Justice et les magistrats, le bras de fer entre les deux parties se durcit surtout après l'intervention des forces de l'ordre à la cour d'Oran. Hier encore, ils étaient des dizaines à observer un sit-in devant la Cour suprême pour exiger «l'indépendance de la justice» et surtout le départ du ministre Belkacem Zeghmati. Ce mouvement de protestation s'est tenu au moment où des nouveaux magistrats sont installés dans leur poste. Les magistrats vêtus de leurs robes, scandaient: «Adala horra democratiya !» (Justice libre et démocratique), «Je suis un juge, pas un corrompu !». Ils ont commencé à se regrouper dès 9h30, en bas de l'imposant siège de la Cour suprême, situé sur les hauteurs d'Alger, à El Biar. Ils ont exprimé leur colère contre le ministre de la Justice. Mabrouk Issaâd, président du SNM, a déclaré : «Ces rassemblements sont historiques et sont dus à la situation dans laquelle se trouve le pouvoir judiciaire. Nous n'avons pas trouvé d'autres solutions que la grève. Lorsque le partenaire impose son avis, les modes d'expression radicale s'imposent» «Nous avons tenu une réunion mardi dernier avec le ministre de la Justice, mais sans résultat. Nous sommes prêts à toute solution qui préservera la dignité des magistrats», a déclaré Mabrouk Issaâd. Avant-hier, les forces de l'ordre sont intervenues suite à une tentative d'empêchement de l'ouverture de la session criminelle. Les magistrats de la cour d'Oran en grève se sont rassemblés dimanche dans l'enceinte même de la cour, reprenant des slogans propres à leur corporation et tentant d'empêcher l'ouverture de la session criminelle, avant l'intervention des forces de l'ordre. Au cours de ce rassemblement, les magistrats protestataires ont tenté d'empêcher l'ouverture de la session criminelle qui devait avoir lieu dans la matinée, nécessitant l'intervention de la Gendarmerie nationale dont les forces ont été dépêchées à la cour d'Oran. Des échauffourées s'en sont suivies. A écouter les déclarations des deux parties, le conflit risque d'atteindre le pourrissement. Depuis le début du mouvement des juges, le 27 octobre dernier, le ministère avait déjà accusé les magistrats d'enfreindre la loi en leur rappelant que le statut qui régit la fonction interdit aux juges de recourir à la grève comme moyen de revendication. Un haut responsable du ministère à même qualifié la grève de «désobéissance» et de «rébellion». Avant-hier, le tribunal administratif de Tipasa a rendu une ordonnance en référé d'heure en heure, déclarant illégale le mouvement de grève annoncé et observé par le Syndicat national des magistrats (SNM) sans notification préalable, ni respect du service minimum, outre l'occupation illégale des postes de travail et l'atteinte à la liberté de travail. Pour trouver une solution à cette crise, le président du Conseil national des droits de l'homme (Cndh), Bouzid Lazhari, a reçu au siège du Conseil, le président du Syndicat national des magistrats, Issaâd Mabrouk. Le président du Cndh a promis à la délégation de transmettre aux autorités concernées ses propositions visant à résoudre la crise, appelant tout un chacun à faire preuve de haut sens des responsabilités pour aboutir à une solution qui préserve l'intérêt suprême du pays.
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